Hier, les personnels du service de Réanimation étaient mobilisés devant le hall d’entrée du Centre Hospitalier Comminges Pyrénées. Après les annonces de Macron lors de l’apparition de la pandémie pour valoriser les professions médicales et paramédicales, le constat est amer. Les services de Réanimation particulièrement exposés en cette période COVID se sentent à juste mesure floués.
Personnels de Réanimation en grève!
Demain 11 mai, les personnels du service de Réanimation du Centre Hospitalier Comminges Pyrénées (hôpital de Saint-Gaudens) seront en grève. Manifestation sur site prévue à 14 heures.
Voir préavis local pour les revendications en cliquant sur Préavis de grève du 11 mai 2021
Les lycéens ne lâchent rien!
Ce matin, de nombreux lycéens étaient massés devant le lycée Bagatelle. Ils réclament le passage des examens en contrôle continu en raison des difficultés engendrées par la crise sanitaire. Beaucoup d’élèves suivent les cours en distanciel depuis des mois. Ils sont loin d’avoir fini le programme. Dans certains lycées, le plus souvent du secteur privé, les cours ont été maintenus en 100% présentiel. L’inégalité des chances est tangible et inacceptable. Ils entendent donc maintenir le bras de fer tant que le gouvernement campera sur sa position. Les lycéens ont défilé ensuite dans les rues de la ville après avoir interpellé un député commingeois. Les actions vont certainement se poursuivre dans les jours à venir avec le soutien des syndicats de personnels enseignants et des parents d’élèves.
La colère gronde chez les étudiants
La fête du 1er mai célébrée
Environ 200 manifestants ce jour à Saint Gaudens pour célébrer la traditionnelle fête des travailleurs et lutter contre toutes les lois liberticides et antisociales qui défavorisent toujours plus le prolétariat dans le monde. Une pensée émue pour nos camarades agressés et blessés lors de la manifestation dans la capitale.
Voir le discours de l’UL CGT COMMINGES en cliquant sur: allocution 1er mai 2021
Tous ensemble le 1er mai! Rassemblement Place Jean Jaurès à 10h30 à Saint Gaudens
Le 1er Mai, journée internationale de lutte des travailleurs, sera un moment fort pour exprimer notre colère contre les politiques libérales et avec l’objectif de transformer la société.
Face au cynisme du gouvernement, les luttes qui se développent un peu partout prouvent que leurs politiques sont en échec et elles nous imposent de revendiquer, de lutter tous ensemble pour gagner des droits nouveaux. La période que nous traversons est l’occasion de nous mobiliser plus fortement sur nos aspirations afin de ne pas laisser seuls les libéraux décider de notre avenir. La question de l’emploi, des salaires et des conditions de travail reste tristement sans réponses satisfaisantes.
Pourtant un vaccin existe pourtant contre l’injustice sociale et certains de ces composants sont :
- la réduction du temps de travail à 32 heures sans perte de salaire pour travailler moins, mieux, toutes et tous ;
- un SMIC à 1800 euros ;
- une autre réforme de l’assurance chômage avec l’ouverture de droits à toutes et tous, y compris pour les jeunes en recherche du premier emploi ;
- une sécurité sociale professionnelle permettant un déroulement de carrière progressif quels que soient les aléas de la vie au travail. Pour une politique de l’emploi conjuguée à une autre politique salariale ;
- un nouveau statut du travail, l’insertion comme thème de négociation collective, les situations particulières (handicap, sans papiers, migrants)…
- un système de santé de qualité avec du personnel et des lits suffisants.
Actions pour la défense des Postiers
En ce premier jour d’ avril 2021, de nombreux élus (maires ,conseillers municipaux conseillers départementaux conseillers régionaux ,) l’organisation syndicale Sud, des partis politiques ,entre 170 et 200 personnes étaient présent devant la poste pour dire non au démantèlement du service postal sur les territoires d’Aurignac, Cazères, Le Fousseret et Saint- Martory,
Plusieurs interventions des organisations syndicales dénonçant la mise à mal des services publics locaux (Poste, Impôts Hôpital, Energie, Education Nationale) ,et les élus ont exprimé un ras le bol de ces politiques sachant que seul le service public est garant de l’égalité de traitement des citoyens usagers.
Le représentant territorial de la poste a dû venir écouter les revendications des manifestants, et a essayer de justifier cette réforme sans convaincre personne.
Une réunion va être programmée par les directions avec les élus et les représentants du personnel afin d’entendre les arguments de chacune des parties; unanimement élus et organisations syndicales ont demandé un moratoire sur le sujet et l’arrêt de la restructuration.
Ce projet prévoit la suppression de 20% de personnel postier, avec des conséquences dramatiques dans la distribution du courrier, des diminutions d’heures d’ouverture des bureaux, des allongements de tournée et des conditions de travail qui vont encore se détériorer.
A tous les niveaux institutionnels et politiques les interventions continuant à se faire auprès des directions départementales, régionales et nationales, cet après-midi le débat s’est invité à la séance du Conseil Départemental ou un vœu a été déposé, la sous-préfecture suit attentivement ce dossier brûlant; diverses actions sont prévues dans les prochains jours.
Campagne d’affichage
En vue des prochaines élections des représentants des salarié-e-s des TPE (Très Petites Entreprises) qui se dérouleront du 22 mars au 4 avril, la CGT s’est déployée de Saint-Gaudens à Luchon. Merci à Ginette, Pascal et Daniel pour leur dévouement.
À cause de l’isolement des salariés de TPE, il est parfois difficile d’avoir des informations qui remontent. En temps normal, ils appellent les structures syndicales, comme les UL et les UD. C’est encore plus vrai dans la situation actuelle, pour connaître leurs droits et avoir des informations en matière de protection sanitaire, de chômage partiel, de télétravail, d’arrêt maladie, de droits sociaux plus classiques…
Cela montre qu’il y a un réel besoin d’informations et on a d’ailleurs mis en place des « numéros verts » dans plusieurs régions, avec un vrai succès. Cela débouche parfois sur des contacts qui se prolongent et sur des adhésions.
La négociation d’accords nationaux interprofessionnels (ANI) est-elle particulièrement importante pour les salariés des TPE ?
Les salariés des TPE n’ont pas d’accord d’entreprise ni de représentation syndicale, donc tout se passe au niveau de la branche et, davantage encore, par des accords nationaux valables pour tous, quelle que soit la taille de l’entreprise, respectant la hiérarchie des normes, face la volonté patronale d’avoir des accords de gré-à-gré individuels.
Comment un syndicat comme la CGT peut agir sur le sort des salariés des TPE ?
Tout d’abord, il faut aller à leur rencontre et très concrètement, apporter des informations. Mais parfois aussi à l’employeur qui, bien souvent n’a pas de DRH, ni de conseiller juridique et ne connaît pas non plus les droits de ses salariés, les règles en matière de sécurité, salaires, heures supplémentaires…
Ça ne marche pas à tous les coups, mais on peut dans certains cas réussir à faire appliquer le droit du travail avant d’aller aux Prud’hommes. L’essentiel, c’est le contact et l’explication.
Comment la CGT agit avec les salariés des TPE face aux conséquences de la crise sanitaire ?
Il y a par exemple eu des mobilisations dans les remontées mécaniques, parfois sous des formes différentes que dans d’autres boîtes.
On a ainsi obtenu que des engagements de signatures de contrats saisonniers ou CDD soient tenus, ce qui ouvre, en attendant la reprise effective du boulot, des droits à chômage partiel. Notre démarche, c’est « informer, expliquer, faire des propositions, se mobiliser ».
Quels sont les grands enjeux de l’élection TPE ?
Il faut montrer aux salariés des TPE que cette élection leur permet au moins d’avoir des représentants qui prennent en compte leur situation spécifique. Aller à leur rencontre est de la responsabilité de la CGT.
Mais une élection d’une telle ampleur, avec près de cinq millions d’électeurs, doit aussi donner lieu à une campagne de communication de la part du gouvernement, avec des spots dans les grands médias, comme une campagne électorale « politique » à enjeu national. Tous les gouvernements – celui-là particulièrement, vu la considération qu’il a pour les organisations syndicales – mettent tout en œuvre pour qu’il y ait le moins de participation possible.
Cela vise à discréditer l’idée de l’utilité des syndicats. Mais plus encore, les salariés devraient bénéficier de temps pour voter, avoir des informations pratiques en amont… On pourrait même organiser, au lieu du vote par correspondance, un vote physique dans les mairies.
Quelles informations concrètes faut-il apporter aux salariés des TPE lors de la campagne ?
Cette campagne, malgré un public particulier, doit être comme les autres. Selon le secteur d’activité, la convention collective n’est pas la même.
Il faut donc s’adapter à leurs besoins, leur signaler aussi qu’ils élisent des représentants, qu’on n’appelle pas « délégués du personnel », même si ça y ressemble un peu, à l’échelle d’une région.
Enfin, porter les propositions de la CGT. Par exemple leur faire savoir que nous nous battons pour qu’ils aient droit aux activités sociales et culturelles, comme les salariés des entreprises disposant d’un CSE. On arrive à convaincre certains employeurs de dégager des fonds pour cela, dans leur branche.
Quel peut être le rôle de chaque adhérent de la CGT dans cette élection ?
Il est simple : tout le monde connaît ou croise des salariés de TPE, quand on va faire ses courses chez le boucher ou le boulanger, dans sa famille, dans ses relations…
Si chaque syndiqué convainc une ou deux personnes de voter et de voter CGT, cela fera un très beau score, presque 1,5 million de voix. Ce chiffre est important, mais pas démesuré, rapporté au nombre de syndiqués.